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1948 Avocats

Avocat·es de salarié·es et de syndicats

Droit du travail - Droit de la non-discrimination - Droit de la sécurité sociale - Droit de la fonction publique - Droit pénal

Présentation


Pourquoi 1948 avocats ?

Le cabinet a été créé par les avocat.e.s du collectif de mineurs licenciés après les grandes grèves de 1948 et 1952 qui, soixante ans plus tard, en s’appuyant sur les règles de la non-discrimination, ont obtenu leur réhabilitation.

Cette action, conduite collectivement du début à la fin, montre comment le droit peut être un outil de levier politique au service des travailleuses et travailleurs.

La référence à cette action pilote, "action de groupe" avant la lettre, est aussi un hommage aux mineurs de fond, abandonnés et trahis par l’État, qui n'ont jamais perdu espoir pour la réalisation d'une justice effective.

Dans cette veine, le cabinet 1948 Avocats se consacre à la défense des salarié.e.s et tout particulièrement au droit de la non-discrimination.

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Compétences


Droit du travail

Le droit du travail est le cœur de métier du cabinet, qui intervient aux côtés des salarié.e.s, syndicats et CSE pour toutes les problématiques juridiques rencontrées dans l'entreprise, tant en conseil qu'en contentieux :

Relations individuelles de travail :

    • contestation des licenciements (faute, insuffisance professionnelle, motif économique, inaptitude...)
    • assistance à la négociation des transactions
    • rappel d'heures supplémentaires et complémentaires
    • requalifications en contrat de travail, en CDI ou en contrat à temps plein
    • lutte contre les discriminations, le harcèlement moral et sexuel au travail
    • respect de l'exécution loyale du contrat de travail
    • respect de l'obligation de prévention des risques et de l'obligation de sécurité

Droit collectif :

    • mise en place d'une organisation du travail conforme à l'obligation de sécurité de l'employeur
    • élaboration de stratégies syndicales dans le cadre notamment de situations de discrimination systémique, de réorganisations, PSE, etc.
    • accompagnement des grévistes
    • etc.

Discriminations et libertés fondamentales au travail

Le cabinet est tout particulièrement impliqué dans la lutte contre toutes les formes de discrimination et d'atteintes aux libertés fondamentales (liberté d'expression, liberté syndicale, protection de la vie privée, liberté religieuse, etc.) dans l'entreprise.

Les avocat.e.s, toutes et tous formé.e.s à la non-discrimination, accompagnent quotidiennement les victimes devant les juridictions sociales (conseils de prud'hommes et cours d'appel) pour demander réparation de leur préjudice et leur repositionnement de carrière.

Le cabinet est reconnu pour son expertise et son engagement en la matière.

Droit de la sécurité sociale

Le cabinet intervient devant le pôle social (anciennement TASS) pour les problématiques liées à la santé et la sécurité au travail :

    • accidents du travail
    • maladies professionnelles
    • faute inexcusable de l'employeur

Droit des chômeurs

Le cabinet est investi dans la défense et la recherche de droits nouveaux en faveur des personnes privées d’emplois et des intermittents du spectacle. Il est rompu au contentieux de l’assurance chômage et du service public de l’emploi :

    • litige avec Pôle Emploi
    • conseil aux structures associatives et syndicales de défense des droits des chômeurs et précaires

Droit de la fonction publique

Le cabinet intervient aux côtés des fonctionnaires et agents soumis au droit public dans leurs relations avec l'administration (territoriale, hospitalière, centrale), en conseil comme en contentieux devant les tribunaux administratifs.

Le cabinet a en outre développé un savoir-faire spécifique en matière de droit de la fonction publique internationale.

Droit pénal

Le cabinet intervient aux côtés des militant.e.s, salarié.e.s et syndicalistes inquiétés dans le cadre de leurs activités politiques et/ou syndicales :

    • défense des manifestant.e.s réprimé.e.s
    • abus et violences policières
    • droit de la presse (injure, diffamation)
    • droit pénal du travail (discriminations, harcèlement moral/sexuel, accidents de travail, répression des grévistes...)

Le cabinet vous assiste à tous les stades de la procédure :

    • plaintes simples et plaintes avec constitution de partie civile
    • suivi des enquêtes et instructions préparatoires (gardes à vue, interrogatoires, etc.)
    • audiences devant le tribunal de police et le tribunal correctionnel

Équipe


Associé·es

Savine Bernard


François Brunel


Clara Gandin


Xavier Sauvignet


Émilie Videcoq


Joao Viegas


Elsa Marcel


Avocat·es

Marion Arnauld des Lions


Yéléna Mandengue


Romane Bartoli


Isabelle Hautcoeur


Juriste

Marie Nastorg


Actualités


Neuville-sur-Oise : l’ex-direction de l’Ehpad devra verser 10 000 euros à l’infirmière lanceuse d’alerte

par Marie PERSIDAT

03/04/2025

Le Parisien

« C’est un signal fort adressé aux salariés et aux lanceurs d’alertes, quand il y a une injustice on peut la dénoncer ! » Siham Touazi, l’ex-infirmière de l’Ehpad du château à Neuville-sur-Oise (Val-d’Oise), a retrouvé le sourire, en entendant ce jeudi après-midi les juges du tribunal correctionnel de Pontoise prononcer sa relaxe. Elle était poursuivie pour diffamation par son ancien employeur alors qu’elle avait pointé du doigt les mauvaises conditions de travail des soignants et leurs conséquences sur les résidents.

Aucune charge n’a été retenue contre l’ex-représentante syndicale. Et la société Épinomis (ancienne propriétaire de l’Ehpad de Neuville qui a depuis changé de gérant) a même été condamnée à lui verser 10 000 euros de dommages et intérêts pour « procédure abusive ». Ils ont dix jours pour faire appel. « Une telle somme c’est très rare », se félicite son avocate Me Clara Gandin. « On ne pouvait pas rêver mieux. Ce jugement reflète un désaveu total des procédures engagées, c’est donc une victoire éclatante de la lutte contre les procédures bâillons et une victoire de la vérité. » (...)

Le conflit Israël-Hamas s’invite dans les tribunaux français : de plus en plus de procédures pour « apologie du terrorisme »

par Christophe AYAD

02/03/2025

Le Monde

Depuis les attaques du 7 octobre 2023 en Israël, la justice française a été saisie de nombreux dossiers, dont certains finissent devant les tribunaux. Des voix s’indignent que des débats politiques soient ainsi tranchés par des magistrats.

(...) Me Elsa Marcel distingue deux profils de personnes visées par des poursuites : « Les militants politiques ou syndicaux, sur lesquels il y a une volonté de mettre une pression pour faire taire les voix discordantes, et les anonymes, parfois des mineurs, qui sont dans 90 % des cas des personnes d’origine maghrébine et des musulmans. » Elle s’inquiète tout particulièrement des perquisitions et placements en garde à vue, de l’atmosphère de délation entretenue par les signalements dans les milieux scolaire et professionnel et du systématisme des propositions de reconnaissance préalable de culpabilité : « Il faut que les gens aient la possibilité de s’expliquer devant un tribunal »,estime l’avocate.

(...) Comme Me Elsa Marcel l’a souligné dans sa plaidoirie en faveur de M. Makni : « Si on condamne des gens parce qu’ils refusent d’utiliser le mot de “terrorisme” pour les attaques du 7 octobre, est-ce que demain on va condamner les historiens, les chercheurs, les rapporteurs de l’ONU ou encore l’Agence France-Presse, qui refusent d’employer ce terme (…) ? Ce qui se joue ici, c’est la sauvegarde de la liberté du débat public. » (...)

« S’ils touchent à l’un d’entre nous » : Filmer la lutte et armer les travailleurs

par Farton Bink et Rob Grams

24/02/2025

Frustration Magazine

En mars 2024, Frustration s’entretenait avec Christian Porta, délégué CGT et figure locale des luttes sociales en Moselle. À l’époque, il faisait face à une accusation de « harcèlement moral » par la direction de son usine agroalimentaire, Neuhauser. Une tentative de répression syndicale qui a déclenché un mouvement de grève massif parmi ses collègues. C’est cette mobilisation victorieuse que la réalisatrice Carol Sibony a choisi de documenter dans S’ils touchent à l’un d’entre nous, un film projeté cette semaine en présence de l’équipe.

(...) L’avocate Elsa Marcel y joue un rôle clé en tant qu’ »avocate de lutte », mais le film souligne que sans mobilisation massive, Porta aurait été licencié malgré toutes les décisions judiciaires en sa faveur. Elle insiste sur un point central : l’erreur serait de croire que, parce que les méthodes du patronat sont illégales, la justice et les magistrats se rangeront automatiquement du côté des travailleurs. Ce serait ignorer que ces institutions sont considérées par le patronat comme acquises, qu’elles ne sont pas neutres et que, sans rapport de force, elles ne se mettront pas en travers du chemin des puissants. Si les employeurs se permettent des méthodes aussi agressives, c’est bien parce qu’ils n’ont pas peur d’être rappelés à l’ordre par la justice. Plus c’est gros, mieux ça passe ! Cette conception politique du syndicalisme – un syndicalisme qui ne se contente pas de négocier des miettes mais qui cherche à transformer la société – est au cœur du propos. Christian Porta lui-même rappelle cette évidence : ne pas faire de politique, c’est laisser les patrons et leurs gouvernements la faire à notre place.

Honoraires


Le Cabinet 1948 Avocats établit ses honoraires en toute transparence avec ses clients, de facon préalable, en fonction de la situation du client, de la difficulté prévisible du dossier et de l’honorabilité du Cabinet.

Le Cabinet peut convenir avec son client d’un montant forfaitaire pour l’ensemble du traitement du dossier, notamment en cas de procédure. En accord avec le client, le montant des honoraires peut être établi en fonction du temps passé par le Cabinet et de son tarif horaire.

Un honoraire de résultat peut également être convenu, en plus d’un honoraire basé sur un forfait ou un quota d’heures.